Montréal, le 2 octobre 2019 – À l’occasion de la journée internationale de la non-violence, l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés rappelle que tous ont droit à un milieu de travail exempt de violence et de harcèlement. Il profite également de l’occasion pour annoncer le lancement d’un nouveau Guide d’encadrement de la pratique professionnelle en matière d’enquête à la suite d’une plainte pour harcèlement.
Conçu pour remplacer le Code de conduite en matière d'enquête interne à la suite d'une plainte pour harcèlement au travail publié en 2013, ce guide établit les normes que doivent respecter les professionnels agréés de l’Ordre lors d'une enquête, et ce, qu'ils soient désignés par leur organisation ou mandatés à titre de consultants. Par l’entremise de ce guide, l'Ordre continue d’outiller ses membres CRHA et CRIA afin qu’ils puissent adéquatement prévenir le harcèlement et intervenir en pareils cas.
Les processus de plaintes peuvent parfois s’avérer incomplets et causer d’importants préjudices à la victime, à la personne mise en cause et à l’entreprise. Et que dire de l’absence ou du bâclage des enquêtes, lorsque réalisées par des personnes qui n’ont ni les compétences, ni le savoir-faire nécessaire à l’exécution d’un tel acte et à l’application des recommandations qui en découlent.
Des préjudices qui peuvent être évités
Le harcèlement en milieu de travail peut se manifester sous différentes formes : abus de pouvoir ou d’autorité, langage cru, blagues grivoises, insultes, attitudes agressives, surveillance à outrance, fausses accusations, menaces ou encore des paroles et gestes à caractère sexuel. De tels agissements peuvent avoir des conséquences désastreuses pour l’intégrité physique et psychologique des travailleurs, en plus d’avoir des répercussions sur la victime, l’entourage et les collègues. Les risques pour l’employeur peuvent également être importants en termes de perte de productivité, d’absentéisme, de coûts financiers ou de dommages réputationnels.
L’employeur a l’obligation de prendre les moyens raisonnables pour prévenir le harcèlement et intervenir lorsqu'une telle conduite est portée à sa connaissance. Pour l'employeur, la tenue d'une enquête interne en réponse à une situation de harcèlement est une manière responsable de s'acquitter de cette obligation légale.
L’Ordre lance un appel au changement. Il souligne l’importance que cette enquête soit confiée à des professionnels compétents et impartiaux, comme les CRHA et CRIA, ceci afin d’éviter des situations qui pourraient s’avérer préjudicielles tant pour l’employé que pour l’employeur.
« Bien que des progrès aient été réalisés avec l’obligation pour tous les employeurs de détenir une politique en matière de prévention du harcèlement psychologique et de traitement des plaintes, force est de constater que le harcèlement en milieu de travail n’est pas éradiqué. Il faut plus que jamais miser sur la formation et se doter de méthodes de prévention afin de faire cesser ce fléau. Derrière chaque talent, il y a un humain, et il incombe à l’organisation de protéger et soutenir ses ressources humaines en s’alliant l’expertise de professionnels lorsque des situations de violence et de harcèlement en milieu de travail surviennent », d’affirmer Manon Poirier, CRHA, directrice générale de l’Ordre.
Cliquez ici pour consulter le guide.
À propos de l’Ordre
Regroupant près de 11 000 professionnels membres, l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés est la référence en matière de pratiques en ressources humaines au sein des organisations. Il assure la protection du public et contribue à l’avancement de ses membres CRHA et CRIA. Par ses interventions publiques, il exerce un rôle d’influence majeur dans le monde du travail au Québec. L’Ordre participe ainsi activement au maintien de l’équilibre entre la réussite des organisations et le bien-être des employés. Pour en savoir plus, visitez ordrecrha.org.
– 30 –
Service des communications
Ordre des CRHA
Tél. : 514 879-1636, poste 217
presse@ordrecrha.org