L’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés a pris part aujourd’hui aux travaux de la commission parlementaire chargée d’étudier le projet de loi 110, qui vise à encadrer les relations de travail dans le milieu municipal.
Si l’Ordre souligne la volonté du projet de loi de clarifier, préciser et rendre plus transparent l’actuel régime de négociation, il s'interroge toutefois sur l’exclusion de ses membres de certains processus de règlements de différends, dorénavant réservés aux membres du Barreau.
Pourtant, non seulement les CRHA et les conseillers en relations industrielles agréés (CRIA) font déjà partie intégrante du processus actuel de règlement des différends dans les municipalités, mais ils sont spécifiquement formés en relations de travail, en négociation de conventions collectives, en droit du travail, en rémunération et en gestion des ressources humaines.
L’Ordre recommande donc cinq amendements qui n’affecteront pas les fondements du projet de loi, mais qui permettraient de préserver le recours à l’expertise reconnue des professionnels en relations de travail membres de l’Ordre.
« Nous sommes d’avis qu’il s’agit d’une omission qui sera simple à corriger. Pour nous, il importe de nous assurer que les acteurs impliqués dans les processus de règlement de différends visés dans le projet de loi bénéficient d’une expérience reconnue en relations de travail. Il s’agit d’un apport essentiel dans la nécessaire compréhension de stratégies globales de gestion des ressources humaines », a expliqué le président du conseil d’administration de l’Ordre, Richard Blain, CRHA.
Le mémoire peut être consulté en cliquant ici.