Vous lisez : Près du quart des travailleurs québécois auraient une charge de travail trop élevée – Résultats d’un sondage CROP-ORHRI

Près du quart (23 %) des travailleurs québécois jugent que leur charge de travail est trop élevée, alors que 69 % l’estime juste assez élevée. C’est ce que révèle un sondage CROP effectué pour l’Ordre des CRHA et CRIA du Québec (ORHRI) à l’occasion de la période des évaluations du rendement qui s’amorce en novembre dans plusieurs organisations.

Quelques différences…

Alors que seulement 17 % des hommes jugent leur charge de travail trop élevée, cette proportion se chiffre à 30 % chez les femmes et les plus scolarisés (16 ans et plus de scolarité).

« Cette différence chez les femmes vient probablement du fait qu’elles doivent encore assumer plusieurs responsabilités familiales en marge de leur carrière. D’où l’importance pour les organisations de mettre en place des mesures efficaces de conciliation du travail avec la vie personnelle », a indiqué le président du conseil d’administration de l’ORHRI, M. Alain Desgagné, CRIA.

Parmi les travailleurs qui affirment avoir une charge de travail trop élevée, 73 % pensent que leur employeur en est conscient contre 27 % qui disent le contraire.

« Il est évident que l’évaluation du rendement est une excellente occasion pour aborder cette problématique. L’évaluation annuelle permet notamment de revoir les objectifs et la description des tâches confiées aux employés. C’est donc un excellent moyen de rétablir l’équilibre », a ajouté M. Desgagné.

Néanmoins, il importe de souligner qu’une très vaste majorité (69 %) de travailleurs considèrent que leur charge de travail est juste assez élevée et 8 % pas assez élevée.

Charge de travail et rémunération

Plus d’un travailleur sur deux (56 %) est d’avis que sa rémunération tient adéquatement compte de sa charge de travail. Ce sont les hommes qui affichent le plus d’optimisme à cet égard (65 %), alors que chez les femmes, cette proportion se chiffre à seulement 45 %.

En revanche, 42 % des travailleurs pensent que leur rémunération ne tient pas compte de leur charge de travail. Cette proportion s’élève à 53 % chez les femmes et à 56 % chez les ménages dont le revenu annuel se situe entre 20 000 $ et 40 000 $.

« Ici encore, l’évaluation du rendement permet de faire les mises au point permettant de mieux concilier les attentes des travailleurs et des employeurs à l’égard de la productivité attendue et de la rémunération consentie. Bref, on constate que, peu importe la taille de l’entreprise, il est toujours bénéfique pour les employeurs et les travailleurs de prendre le temps au moins une fois par année de faire le point. Tout le monde en sort gagnant », a conclu M. Desgagné.

Enfin, mentionnons que les résultats du sondage CROP/ORHRI sont disponibles en format PDF.

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