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La garderie en milieu de travail a tout pour plaire!

En 2006, les trois quarts des mères d’enfants âgés de trois à cinq ans travaillaient à l’extérieur. De plus, un Canadien sur quatre travaille plus de cinquante heures par semaine.

1 novembre 2010

Est-il donc étonnant d’apprendre que 56 % des directeurs financiers sondés en 2007 disent être questionnés, lors des entrevues, sur leur programme de conciliation travail/vie personnelle? Un phénomène qui s’est accru depuis cinq ans et qui inspire bon nombre d’employeurs.

Pourtant, 25 % des 219 nouvelles mamans canadiennes interrogées par Workopolis en avril dernier déploraient qu’aucun programme de retour au travail n’ait été prévu par leur employeur. Si l’horaire de travail adapté (32 %) arrive en tête de liste des demandes, 13 % des mères préfèrent encore une garderie en milieu de travail.

Les avantages d’un tel service sont multiples. La proximité de l’enfant diminue le stress du parent et conscientise l’employeur à ses besoins. Par ailleurs, la garderie au travail étant aujourd’hui perçue comme un avantage social, elle devient un atout au moment de recruter.

Le ministère de la Famille et Aînés du Québec suggère quelques avenues pour créer un service de garde au travail. Par exemple, plusieurs petites entreprises peuvent créer une « garderie en consortium ». L’entreprise peut également ouvrir les portes de sa garderie à la communauté, ce qui favorise son image.

La conciliation travail/famille n’est pas une mode. C’est clair… Elle émane d’une génération de travailleurs devant à la fois supporter le fardeau économique d’une population vieillissante et maintenir le taux de natalité national.

Source : Effectif, volume 11, numéro 1, janvier/février/mars 2008.