Vous lisez : 1 travailleur sur 5 juge son employeur prêt à faire face à la propagation d’un virus

Alors que la traditionnelle grippe hivernale est à nos portes et que le spectre de l’Ebola plane toujours, uniquement 1 travailleur sur 5 juge son employeur prêt à faire face à la propagation d’un virus au sein de la population. Dans un souci de prévention, l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés lance un dossier spécial concernant la gestion des ressources humaines en cas d’apparition de virus.

Un dossier spécial sur la gestion de crise en cas de virus
Dans certains cas, la propagation des virus peut paralyser les organisations en attaquant la santé et la sécurité des travailleurs et avoir des effets sur la productivité des organisations. C’est pourquoi l’Ordre propose un dossier qui vise non seulement à sensibiliser le milieu des affaires à la prévention, mais qui fournit également des outils permettant de gérer de telles crises. Découvrez le dossier spécial!

Obligations de l’employeur
Malgré l’absence de dispositions spécifiques en matière de pandémie dans les lois du travail du Québec, les employeurs ont l’obligation générale de s’assurer que le milieu de travail qu’ils offrent aux travailleurs est exempt de risques ou que les risques sont contrôlés.

« Offrir la possibilité de recevoir le vaccin contre la grippe sur les lieux de travail est une bonne pratique de prévention », propose Florent Francoeur, FCRHA, président-directeur général de l’Ordre. D’ailleurs, selon le sondage CROP-CRHA, 43 % des salariés confirment que cette pratique est en vigueur au sein de leur organisation. Signalons que presque deux fois moins de salariés de la région de Québec (29 %) que de la région de Montréal (51 %) mentionnent qu’ils ont accès à ce service.

Hygiène et repos à la maison
L’hygiène est la meilleure prévention selon les professionnels de la santé. Ce fait est en encore plus vrai au travail. Le nombre de personnes rencontrées dans une journée devient une source importante de contamination.

Le sondage révèle que 85 % des travailleurs déclarent s’être déjà présentés au travail alors qu’ils étaient malades, en dépit de la recommandation qui préconise le contraire. « Beaucoup de travailleurs se sentent obligés de se rendre au bureau même lorsqu’ils sont malades. Plusieurs études démontrent l’impact négatif du présentéisme sur la qualité du travail et la productivité. Et il y a bien sûr le risque de contaminer les collègues! Lorsqu’il est question d’un virus tel que la grippe, rester à la maison est une mesure préventive qui doit être encouragée par l’employeur », soutient M. Francoeur.

Pour en savoir plus
Accédez aux résultats du sondage CROP-CRHA sur les travailleurs québécois et la santé au travail en cliquant ici.
Accédez au dossier spécial sur la gestion de crise en cas de virus, en cliquant ici.

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