Vous lisez : Virus de la grippe et de la gastro-entérite : travailleurs et employeurs doivent prendre leurs responsabilités

La nouvelle année rime souvent avec le début de la saison de la grippe et des gastro-entérites. L’année 2013 ne semble pas échapper à la règle. Afin de prévenir la propagation de l’un ou de l’autre de ces virus dans les milieux de travail québécois, l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés rappelle quelques bonnes pratiques aux travailleurs et aux employeurs.

L’hygiène personnelle!
On ne le dira jamais assez, il est primordial de se laver les mains le plus souvent possible. Si l’eau et le savon ne sont pas facilement accessibles, l’utilisation d’un produit antiseptique à base d’alcool représente une bonne alternative. Les entreprises peuvent même ajouter des distributeurs de désinfectant à main près des zones passantes comme les ascenseurs, les portes d’entrée ou la salle commune. 

Il est aussi recommandé de désinfecter plus fréquemment les zones de l’entreprise où les virus sont plus susceptibles de se propager : comptoirs, toilettes, claviers d’ordinateur et combinés téléphoniques par exemple.  

La vaccination est également un bon moyen afin de se prémunir contre le virus de la grippe. D’ailleurs, de plus en plus d’entreprises organisent des séances de vaccination chaque année.

Si, malgré tous vos efforts, vous êtes infecté par un virus
Si vous avez des symptômes de grippe ou de gastro-entérite, il est recommandé de rester à la maison afin d’éviter de contaminer vos collègues de travail et de vous remettre rapidement sur pied. Malgré l’évidence de ce conseil, un sondage CROP publié par l’Ordre en 2009 démontrait que près de 60 % des salariés du Québec se présentent au travail lorsqu’ils sont passablement malades.

« Les chiffres de 2009 sont toujours d’actualité et la situation demeure inquiétante. Beaucoup de travailleurs se sentent obligés de se rendre au travail même lorsqu’ils sont malades. Ce comportement, qu’on qualifie de présentéisme, n’est une bonne nouvelle ni pour les travailleurs ni pour les employeurs. Plusieurs études tendent en effet à démontrer l’impact négatif du présentéisme sur la qualité du travail et la productivité des entreprises. Lorsqu’il est question d’un virus tel que la grippe, rester à la maison est une mesure préventive qui doit être encouragée par l’employeur », affirme Florent Francoeur, CRHA, président-directeur général de l'Ordre.

Résultats du sondage CROP-CRHA, automne 2009
Faits saillants

Comportement des salariés

Questions

Ensemble des
salariés

Hommes

Femmes

% de salariés qui iraient au travail si eux ou un membre de leur foyer contractait la grippe

24 %

33 %

16 %

% de salariés qui vont au travail même s'ils sont passablement malades

59 %

60 %

57 %

% de salariés qui n'ont pas modifié leurs habitudes personnelles de prévention (se laver les mains, tousser dans le coude, utiliser du désinfectant à mains, etc.)

53 %

58 %

47 %

Pour en savoir plus…
Les résultats complets du sondage sont disponibles à l'adresse Internet suivante : www.portailrh.org/presse

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