Vous lisez : Tops et flops du monde du travail en 2012 : une année mi-figue, mi-raisin…

Aucun doute possible, 2012 n’aura pas été une année de tout repos en matière de travail et d’emploi. Voici les tops et les flops qui ont retenu l’attention de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés.

Les tops

  • Le Syndicat des cols bleus de Montréal et la Ville de Montréal ont ratifié une entente trois mois avant l’échéance de la convention collective. Cette entente, qualifiée d’historique par les deux parties, a été le fruit de dix-huit mois de négociation. Chapeau!
  • 2012 a été une année festive pour le monde du travail québécois. En effet, le ministère du Travail a fêté son 80e anniversaire tandis que la Commission de relations du travail (CRT) a souligné ses dix ans d’existence.

Les flops

  • L’usine Papiers White Birch de Stadacona, dans la région de Québec, a suspendu ses activités durant plus de neuf mois. Au bord de la faillite, l’entreprise a demandé d’importantes concessions à ses travailleurs et à ses retraités. Afin de permettre la réouverture de l’usine le 2 août dernier, les travailleurs ont subi une perte salariale de l’ordre de 10 % tandis que les retraités ont vu leur caisse de retraite diminuer de 30 %.
  • L’entreprise Aveos, anciennement propriété du transporteur aérien Air Canada, a fait faillite au printemps. La fermeture d’Aveos a entraîné la perte de 1800 emplois au Canada, dont 1200 dans la région de Montréal.
  • L’application successive de lois spéciales par le gouvernement fédéral de Stephen Harper a permis de régir les relations du travail dans des entreprises jugées indispensables pour l’économie canadienne. Cette année, les pilotes d’Air Canada (12 mars) et le Canadien Pacifique (28 mai) se sont vu imposer une telle loi par la ministre du Travail, Lisa Raitt.

Quelques inclassables

  • Le gouvernement fédéral a entrepris en 2012 une réforme du programme d’assurance emploi. Cette réforme laisse présager quelques zones grises pour les travailleurs saisonniers, particulièrement ceux du domaine de la construction et du tourisme. Des précisions sur cette réforme devraient être données au début de 2013.
  • Après quarante mois de conflit, le restaurant Au Roi du Coq Rôti de Sherbrooke a finalement rouvert ses portes le 16 janvier.
  • Le maire de Québec, Régis Labeaume, a fait de la question des régimes de retraite un enjeu prioritaire de 2012. Après trois rencontres avec les différents syndicats de la Ville, un seul élément semble ressortir : la question des régimes de retraite sera traitée individuellement à la table de négociation. C’est ce qu’affirment du moins cinq importants syndicats de la Ville, soit le Syndicat des cols bleus de Québec, la Fraternité des Policiers et Policières de la Ville de Québec, l’Association des pompiers professionnels de Québec, l’Alliance des professionnels et des professionnelles de la ville de Québec et le Syndicat des fonctionnaires municipaux de Québec.
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