Vous lisez : La majorité des travailleurs québécois ne changeraient pas de place avec leur patron - Résultats d’un sondage CROP-CRHA

La majorité des travailleurs ne semblent pas envier la place de leur patron, selon un sondage CROP effectué pour le compte de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés. En effet, comme le révèle ce sondage effectué à l’occasion de la Fête des travailleurs, plus de la moitié des travailleurs (53 %) affirment qu’ils ne prendraient pas la place de leur patron si elle leur était offerte.

On note également que les femmes sont plus nombreuses (62 %) à ne pas vouloir de l’emploi de leur supérieur, alors que ce pourcentage est de 46 % chez leurs homologues masculins. 

Par ailleurs, seulement 27 % de l’ensemble des travailleurs affirment d’emblée qu’ils accepteraient certainement de troquer leur place avec celle de leur patron et 19 % le feraient avec hésitation. 

« Ces résultats sont une sonnette d’alarme pour les gestionnaires. Le problème lié à la relève est sournois et souvent mis de côté dans plusieurs entreprises. Or, les dirigeants doivent concevoir de solides stratégies pour bien la préparer, car c’est un enjeu vital pour la survie et l’avenir des organisations », a indiqué M. Florent Francoeur, CRHA, président-directeur général de l’Ordre. 

Les longues heures de travail rebutent les travailleurs québécois…
Le sondage CROP-CRHA explore également les raisons qui pourraient conduire les travailleurs à refuser une promotion dans leur milieu de travail.  

Or, ce sont les longues heures de travail qui semblent freiner les travailleurs québécois lorsqu’il est question de prendre du galon au travail. En effet, le sondage CROP-CRHA montre que, pour 42 % d’entre eux, les heures de travail plus longues représenteraient la principale raison qui les conduirait à refuser une promotion. Ce motif est suivi de loin par la charge de travail plus importante (14 %) et le fait d’avoir à gérer une équipe ou des ressources humaines (13 %). 

« Évidemment, ce ne sont pas tous les employés qui ont un intérêt ou les compétences pour assumer une fonction de gestion. Mais ce que le sondage nous indique, c’est qu’il est temps de changer la culture des longues heures de travail dans certaines entreprises. Ce n’est pas parce qu’un employé passe plus de temps au bureau qu’il est plus performant. La performance se mesure plutôt par les résultats atteints », a conclu M. Francoeur. 

Pour en savoir plus...
Les résultats de ce sondage CROP-CRHA sont disponibles en cliquant ici. 

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