Vous lisez : Les longs week-ends remplaceront-ils les vacances? Résultats d’un sondage CROP-ORHRI

Près d’un travailleur québécois sur deux (42 %) estime que la tendance à prendre des longs week-ends plutôt que des semaines entières de vacances est en hausse dans les entreprises. C’est ce que révèle un sondage CROP effectué pour l’Ordre des CRHA et CRIA du Québec (ORHRI) en mai dernier.

Les vacances : en voie de disparition?

Alors que les longs week-ends semblent prendre le pas sur les vraies vacances, le sondage montre également que 26 % des travailleurs prévoient prendre une semaine ou moins de répit au cours de l’été. Ce pourcentage s’élève à 33 % chez les travailleurs de 18 à 34 ans.

« Tout comme pour les longs week-ends, ce constat est préoccupant, car les vacances sont nécessaires en raison non seulement de leur effet sur la santé physique et mentale des travailleurs, mais aussi de leur impact important sur leur productivité. Les employeurs ont avantage à établir une culture d’entreprise qui valorise de saines habitudes de vie et les vraies vacances en font partie », a indiqué M. Florent Francoeur, CRHA, président-directeur général de l’ORHRI.

La moitié des travailleurs prendront de deux à trois semaines de vacances

Le sondage montre toutefois que 48 % des travailleurs québécois prendront deux à trois semaines de vacances cet été et que le quart (25 %) prendront quatre semaines ou plus.

Le mois d’août est le plus prisé des vacanciers; en effet, 51 % des travailleurs prévoient prendre la totalité ou une partie de leurs vacances pendant cette période. Notons que ce pourcentage est de 40 % durant les deux dernières semaines de juillet, période des vacances de la construction. En outre, la période des vacances de la construction semble plus populaire chez les francophones (44 %) que chez les non-francophones (21 %).

Le rêve des travailleurs : six semaines de vacances par année

Six semaines, voilà le nombre de semaines de vacances annuelles jugées idéales par les travailleurs québécois. Ce nombre se chiffre à 5,5 chez les 18 à 34 ans et à 8 semaines chez les 55 ans et plus.

« Ces données viennent détruire quelque peu les mythes concernant les diverses générations. En fait, les travailleurs plus jeunes sont souvent plus ambitieux et rêvent d’abord d’un emploi stable et épanouissant plutôt que de longues vacances. Quant à eux, les baby-boomers bénéficient souvent de meilleures conditions de travail, ont été plus gâtés et approchent de la retraite. Il est donc normal qu’ils aspirent à de plus longs congés », a précisé M. Francoeur.

Pour en savoir plus…

Les résultats du sondage CROP/ORHRI sont disponibles en format PDF.

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