Vous lisez : Sondage CROP - ORHRI | Près du quart des travailleurs québécois ont l’intention de prendre un congé pendant la semaine de relâche.

La fin de février ramène chaque année la semaine de relâche et de nombreux travailleurs en profitent pour prendre des vacances. L’Ordre des conseillers en ressources humaines et en relations industrielles agréés du Québec (ORHRI) a voulu mesurer l’ampleur du phénomène dans un sondage effectué par la firme CROP.

Les résultats du sondage révèlent que 22 % des travailleurs au Québec ont l’intention de prendre un congé pendant la semaine de relâche. Cette proportion s’élève à 33 % chez les travailleurs qui ont au moins un enfant âgé de moins de dix-huit ans.

La semaine de relâche semble donc s’ancrer dans les mœurs des travailleurs et des entreprises du Québec, constate l’ORHRI. « Cette habitude constitue une opportunité de concilier le travail avec les responsabilités familiales. Par ailleurs, les vacances sont nécessaires pour assurer la productivité des travailleurs et prévenir l’accroissement de l’absentéisme. Il est donc important d’encourager le développement d’initiatives qui permettent de préserver l’équilibre entre la compétitivité des organisations et les avantages consentis aux travailleurs. Tout le monde en sort gagnant », a indiqué M. Florent Francoeur, président-directeur général de l’ORHRI.

L’ORHRI rappelle que l’absentéisme fait partie de la réalité courante des entreprises. Quelques données permettent d’illustrer le phénomène : sur une base annuelle, les absences du travail s’élèvent en moyenne à neuf jours par travailleur au Québec. Entre 1998 et 2001, le nombre de jours perdus par les travailleurs pour cause de maladie, d’incapacité et d’obligations personnelles ou familiales s’est accru d’environ 0,6 jour. « On peut penser que cette augmentation est notamment liée au vieillissement de la population active ou encore à la difficulté accrue de concilier le travail avec les responsabilités familiales, phénomènes qu’on ne peut éluder. Mais les dangers liés à l’accumulation de stress et de fatigue peuvent aussi y contribuer et en fin de compte, personne n’y gagne », a conclu M. Francoeur.

Dans les dossiers qu’il mène, l’ORHRI privilégie avec ses membres l’établissement de pratiques qui favorisent l’équilibre entre la flexibilité et la compétitivité des entreprises d’une part et le développement de la main-d’œuvre et la répartition des avantages liés à l’emploi d’autre part. C’est là l’essence même du rôle stratégique qu’exercent dans les entreprises les professionnels de la gestion des ressources humaines et des relations industrielles.

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