La Fête internationale des travailleurs et des travailleuses doit servir d’occasion pour réfléchir aux outils à concevoir pour prévenir la violence en milieu de travail. Un sondage CROP effectué pour l’Ordre des conseillers en ressources humaines et en relations industrielles agréés du Québec (ORHRI) révèle que le tiers des travailleurs québécois affirment avoir été témoins de violence sous une forme ou une autre dans leur milieu de travail, l’année dernière.
Ce sondage révèle en effet que 33 % des travailleurs interrogés déclarent avoir eu connaissance de violence physique, psychologique, verbale ou sexuelle dans leur milieu de travail au cours de l’année 2002. Dans 62 % des cas, il s’agissait principalement de violence au sein de l’entreprise, c’est-à-dire d’actes commis entre travailleurs ou entre patrons et employés. Alors que, dans 20 % des événements relatés, la violence impliquait davantage des gens de l’extérieur comme des clients ou des fournisseurs. Par ailleurs, près de la moitié (48 %) des témoins estiment que la violence sous quelque forme que ce soit a augmenté dans leur milieu de travail au cours des dernières années.
L’ORHRI considère que la violence en entreprise engendre des situations perdantes pour tout le monde : la victime, ses collègues de travail, les employeurs et les organisations responsables de la santé et de la sécurité du travail. De telles circonstances génèrent aussi des coûts directs et indirects pour les travailleurs et les employeurs. L’ORHRI, qui regroupe près de six mille professionnels de la gestion des ressources humaines et des relations du travail, est à élaborer des moyens qui permettront à tous de cerner et de contrer le phénomène. En effet, il dévoilera sous peu des outils pratiques qui permettront aux gestionnaires de mieux comprendre et de résoudre les conflits qui pourraient survenir au sein de leurs entreprises.
Pour accéder gratuitement aux résultats du sondage CROP/ORHRI, rendez-vous à l’adresse suivante : www.orhri.org/guidexpress/violence
