De nombreux pays sont touchés par le contexte économique difficile, la pénurie de talent, le vieillissement de la population et autres difficultés qui rendent le recrutement ardu. Chacune à sa manière, les organisations tentent de se sortir de cette impasse.
Voici quelques tendances qui se dessinent selon les pays…
- En Nouvelle-Zélande, la tendance qui s’impose de plus en plus est la personnalisation des emplois. Comme chaque employé est unique et a des besoins particuliers, les employeurs disposent d’options diverses qui leur permettent de façonner l’emploi selon le candidat. Ils s’attendent à rencontrer des candidats beaucoup plus exigeants et sélectifs, ils veulent donc être prêts et leur offrir davantage pour les attirer et les conserver.
- En Angleterre, la majorité (86 %) des organisations éprouve des difficultés à pourvoir les postes clés vacants, en raison du manque tant de compétence que d’expérience des candidats. Pour contrer ce problème, les trois quarts des entreprises anglaises engagent des candidats qui n’ont pas tout à fait les compétences requises par l’emploi, mais qui démontrent un certain potentiel, ou elles misent sur la formation plus poussée d’employés en interne.
- Aux États-Unis et au Canada, les employeurs estiment que la recherche de talent est toujours plus difficile. Le recrutement à l’étranger est l’une de leurs façons de contrer la pénurie d’employés. C’est au Canada qu’on envisage le plus d’avoir recours à des employés étrangers. En effet, selon les résultats d’un sondage réalisé en 2008 dans les deux pays, 37 % des entreprises canadiennes répondantes – comparativement à 17 % des entreprises américaines – projettent d’embaucher des employés à l’étranger. Selon ces entreprises, la difficulté de recruter localement des talents les pousserait vers le recrutement à l’étranger.
- Un expert en recrutement australien a affirmé, lors d’un congrès tenu en 2007, qu’il suggère aux organisations de s’offrir les services des firmes spécialisées en recrutement, même s’il ne voit pas de solution miracle à la pénurie de talents qui sévit en Australie. Selon lui, les entreprises auraient alors accès à un bassin de candidats plus large que si elles considéraient seulement les candidats qui ont répondu à leurs offres.
Source : Effectif, volume 12, numéro 1, janvier/février/mars 2009.
