- On a demandé aux travailleurs si une part de leur salaire leur était versée sous forme de rémunération variable et dépendait de leur performance individuelle ou de leur productivité. C’est dans les pays en voie de développement que le pourcentage de réponses positives s’est révélé le plus élevé, soit dans la région de l’Asie et du Pacifique (59 %). En comparaison, 36 % ont répondu par l’affirmative en Amérique et 39 % dans la grande région de l’Europe, du Moyen-Orient et de l’Afrique.
- C’est plus particulièrement en Chine (75 %), en Indonésie (75 %) et en Thaïlande (75 %) qu’on retrouve le plus de gens qui sont, d’une façon ou d’une autre, rémunérés à la performance. À l’autre bout du spectre se trouvent l’Irlande (26 %), la Suède (24 %) et le Danemark (21 %). Le Canada (40 %) se situe près de la moyenne mondiale de 44 %, alors que ce pourcentage est légèrement inférieur aux États-Unis (32 %).
- Un peu moins de la moitié (46 % dans tous les pays sondés) des employés qui ne sont pas rémunérés à la performance ont répondu que, d’après eux, leur rendement serait meilleur s’ils étaient rémunérés de cette façon. Cette conviction était la plus forte (56 %) dans les pays de la région de l’Asie et du Pacifique et la plus faible (41 %) dans les pays de la région de l’Europe, du Moyen-Orient et de l’Afrique.
- Quand on leur demande de choisir s’ils préféreraient être rémunérés à la performance ou être payés pour le travail supplémentaire qu’ils effectuent, 57 % des salariés dans le monde ont affirmé leur penchant pour la rémunération à la performance. Dans la région de l’Asie et du Pacifique, ce pourcentage atteint 66 %, alors qu’il est plus bas en Amérique, soit à 51 %.
- Sans surprise, dans le monde, c’est dans le secteur de la vente (76 %) que la rémunération variable prédomine; suivent le marketing (56 %) et les TI et, très loin derrière, les secteurs des sciences (31 %) et de l’éducation (31 %).
Source : Effectif, volume 16, numéro 5, novembre/décembre 2013.
