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Crucial, la refonte du service RH

L’étude de Deloitte Tendances mondiales relatives au capital humain en 2015 se penche sur les nouvelles réalités du travail et les principaux défis de gestion qu’elles entraînent dans les organisations. Un rapport intitulé La nouvelle réalité du travail selon la perspective canadienne a été tiré de cette enquête menée dans 106 pays.

5 juillet 2015

Les résultats de ce rapport fondé sur les réponses des 118 leaders canadiens procurent un excellent cliché de la situation au pays, à propos surtout des principaux défis des gestionnaires en ressources humaines. De nos jours, notamment à cause des grands changements en matière de technologie et de démographie, le monde du travail connaît de profonds bouleversements. Une nouvelle réalité qui ne va pas sans affecter la fonction ressources humaines, qui devra réagir rapidement en redéfinissant, entre autres, les compétences des gestionnaires RH. Voici quelques faits saillants tirés de cette étude.  

La refonte du service RH est perçue comme un enjeu important
Jusqu’à 81 % des répondants canadiens estiment que la refonte du service RH est une question importante ou très importante et 29 % perçoivent leur organisation comme étant préparée ou très préparée à faire face à ce défi.

De fait, 62 % affirment avoir l’intention d’accroître leurs investissements (de 1 % à plus de 5 %) dans leurs programmes et leur service RH au cours des prochaines années. Fait intéressant : au Canada, cette préoccupation se situe au 4e rang des dix principales tendances touchant le capital humain en 2015, soit exactement le même rang qu’elle occupe dans le classement mondial. L’an dernier, ce défi se retrouvait au 11e rang de ce classement au Canada et au 3e sur le plan mondial.

Le rendement de la fonction RH est jugé peu adéquat
Alors qu’à peine 7 % des répondants canadiens qualifient d’excellent le rendement de leur programme de gestion des ressources humaines, 31 % estiment qu’il est inadéquat. Qui plus est, près de 40 % des répondants considèrent que leur équipe RH ne parvient pas à fournir des programmes arrimés auxbesoins de l’entreprise.

Le leadership est reconnu comme le principal enjeu >
Alors que 81 % des répondants considèrent le développement du leadership au sein de leur organisation comme une préoccupation d’affaires importante ou très importante, 54 % disent qu’il est leur priorité la plus urgente. La culture et l’engagement (76 %) ainsi que la formation et le perfectionnement (73 %) figurent respectivement au deuxième et au troisième rang de ce classement au Canada.

Source : Effectif, volume 18, numéro 3, juin/juillet/août 2015.


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