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Comment se porte l’achat responsable?

La motivation d’instaurer une culture axée sur le développement durable, l’engagement éthique et la responsabilité sociale au sein de l’organisation peut, entre autres, provenir d’un désir de plaire aux consommateurs
29 juin 2011

La motivation d’instaurer une culture axée sur le développement durable, l’engagement éthique et la responsabilité sociale au sein de l’organisation peut, entre autres, provenir d’un désir de plaire aux consommateurs. .

Ainsi, ailleurs dans le monde, comment se porte l’achat responsable ou l’achat vert comme certains le nomment?

  • La majorité des consommateurs européens n’est pas convaincue du respect réel des règles d’éthique par les entreprises ; selon une étude menée par Ipsos en 2004, seulement 36 % des Européens indiquent avoir confiance dans les engagements éthiques des entreprises.
     
  • Les Français semblent être les Européens accordant le plus de crédit aux engagements éthiques des entreprises, puisque 58 % ont affirmé leur faire confiance à cet égard. En Allemagne et en Espagne, moins de 30 % de la population font confiance à la sincérité des entreprises en matière d’éthique. C’est au Portugal que le doute est le plus présent : seulement 15 % croient aux allégations éthiques des entreprises.
     
  • Quant aux critères pris en compte par les consommateurs européens avant d’acheter, le prix vient en premier (81 %) et la marque en second (46 %), alors que les facteurs éthiques comme les conditions de production du produit (45 %) ou le pays d’origine (36 %) ne viennent qu’au troisième et au quatrième rangs.
     
  • Cet intérêt des consommateurs européens à l’égard des biens éthiques incite 61 % d’entre eux à envisager d’accepter, à qualité égale, un supplément de prix de 5 % pour obtenir des entreprises le respect des engagements citoyens auxquels ils tiennent.
     
  • Selon un autre sondage effectué en France en 2007, 44 % des Français interrogés déclarent tenir compte, lors de leurs achats, des engagements que prennent les entreprises en matière de citoyenneté, soit ne pas recourir au travail des enfants, ne pas faire souffrir d’animaux, ne pas polluer… Autre marqueur des préoccupations éthiques des consommateurs français : un tiers (31 %) de la population déclare avoir déjà, au moins une fois, boycotté un produit.
     
  • En 2008, selon une étude sur les habitudes d’achat et le développement durable menée en Angleterre, les consommateurs anglais ont déclaré que le premier critère motivant leurs achats est financier (66 %), suivi par des préoccupations sociales (23 %) et écologiques (10 %). Pourtant, 53 % d’entre eux ont déclaré avoir au moins une préoccupation environnementale lorsqu’ils font leurs emplettes alimentaires.
     
  • Aux États-Unis, trois adultes américains sur dix sont considérés comme des consommateurs verts. En 2005, leurs préférences sont allées à des produits électroniques écoénergétiques, à des appareils ménagers Energy Star, à des produits ménagers écologiques, à des fenêtres à bon rendement énergétique, aux produits alimentaires équitables ainsi qu’aux moyens de transport électriques.

Source : Effectif, volume 14, numéro 3, juin/juillet/août 2011.


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